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La chimie du végétal, une filière prometteuse

Actualité
16.11.2022

Emballages, ingrédients cosmétiques, produits d’hygiène… De plus en plus, les produits issus de la chimie du végétal – aussi connus sous le nom de produits biosourcés – s’invitent dans le quotidien des consommateurs.

Et si cette filière tend à redynamiser les territoires et la création d’emploi, elle est aujourd’hui surtout challengée d’un point de vue écologique. L’objectif ? Réaliser une performance environnementale égale ou supérieure à celle des produits d’origine fossile.

Sans plus tarder, découvrez dans les lignes qui suivent le principe de la chimie du végétal et sa place face aux grands enjeux environnementaux et sociétaux auxquels fait face l’Humanité.

Qu’est-ce que la chimie du végétal ?

La chimie du végétal consiste à produire des produits et/ou des substances chimiques de tout type à partir de biomasse végétale, par opposition aux matières premières fossiles (pétrole, charbon). Dans cette biomasse végétale, on retrouve notamment des produits agricoles et sylvicoles, des déchets ou encore des résidus végétaux.

Pour transformer ces matières premières, les secteurs de la chimie du végétal et des biotechnologies industrielles mobilisent plusieurs acteurs :

  • Premièrement, les agro-industriels, pour la collecte des produits agricoles et leur première transformation ;
  • Dans un second temps, les chimistes ou les sociétés spécialistes en biotechnologies industrielles.

Mais ce n’est pas tout… Les acteurs de la chimie du végétal travaillent également avec une grande diversité de marché dans laquelle on retrouve la chimie de spécialités (solvants, peintures, détergents, etc.), la cosmétique, les matériaux ou encore l’énergie.

Une filière qui répond aux enjeux d’aujourd’hui

Vous l’aurez compris : le développement de la chimie du végétal offre de nouvelles possibilités de débouchés, aussi bien dans le secteur agricole que dans l’industrie. Mais la création d’emploi n’est pas le seul enjeu auquel répond cette jeune filière…

La chimie du végétal, une réponse aux enjeux environnementaux

En utilisant la biomasse végétale, la chimie du végétal permet de remplacer les molécules issues de ressources fossiles. Et cette diversification des matières premières n’est pas sans conséquence : en réduisant notre dépendance aux produits d’origine fossile, nous réduisons dans le même sens l’impact de la volatilité des prix de ces derniers.

De plus, les produits issus de la chimie du végétal permettent de diminuer l’empreinte carbone de l’industrie et des consommateurs. En effet, lors de la photosynthèse, les végétaux captent le CO2 de l’air et le transforme en O2. Lors de ce processus, les plantes vont stocker du carbone utilisé pour concevoir les produits biosourcés. Ainsi, la quantité de CO2 fossile rejetée dans l’air lors de la dégradation des végétaux sera réduite.

Une demande toujours plus importante de transparence

De plus en plus, les consommateurs se tournent vers des produits qui ne sont pas nocifs, ni pour la santé, ni pour l’environnement. Cette tendance pour les “produits authentiques, sains et sûrs” s’accompagne également d’une forte demande de transparence relative à la composition des produits. La mise en place de processus de traçabilité, de labellisation et de certification permet peu à peu de répondre à cet enjeu.

Les produits issus de la biomasse végétale répondent également à cette demande croissante de la part des consommateurs.

Vers de nouvelles propriétés

Transparence, résistance, légèreté… Le développement de produits biosourcés a permis de créer des matériaux avec des propriétés nouvelles. Ces derniers répondent à un besoin toujours plus important des industries chimiques et des manufacturiers d’étoffer la gamme de leurs matières premières et de proposer aux consommateurs des produits toujours plus innovants.

Grâce aux feux verts donnés par des acteurs clés (politiques, scientifiques, industriels, agricoles, etc.), la filière chimie du végétal semble avoir de beaux jours devant elle. Pour réussir la transition énergétique, il faudra néanmoins combiner cette filière adaptative avec d’autres secteurs, tels que celui des énergies renouvelables par exemple…

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