< Retour aux actus Santé, Beauté & Nutrition

Le surcyclage ou « upcycling » : le recyclage vers le haut

Cosmétique
13.11.2023

Déjà bien connu de tous, le recyclage consiste à trouver une seconde utilité à un produit en fin de vie, à qualité équivalente ou inférieure. Une nouvelle méthode de développement, le surcyclage vise quant à elle à améliorer la qualité du produit destiné à être jeté. Le surcyclage, appelée upcycling en anglais, consiste à utiliser des produits inutilisables ou non consommables par l’industrie pour les valoriser et leur trouver un maximum de valeurs ajoutées. Ces co-produits, créés lors de processus de fabrication d’un produit principal, n’ont pas d’utilité première et leur génération est considérée comme intentionnelle et inévitable. L’objectif du surcyclage est de transformer ces déchets de l’industrie, généralement agroalimentaire, en un produit de qualité et d’utilité supérieure. Cette méthode de développement s’insère dans une démarche de développement durable et de responsabilité sociétale. Elle permet une diminution de la consommation des ressources naturelles ainsi qu’une diminution des déchets issus de l’industrie.

Des consommateurs en quête de cosmétiques naturels et biologiques

Si l’industrie cosmétique est aujourd’hui très intéressée par cette nouvelle méthode, c’est en partie en raison de la demande des consommateurs de trouver des cosmétiques naturels, biologiques et écoresponsables. En effet, au cours des vingt dernières années, l’utilisation d’ingrédients naturels n’a cessé de croître de manière importante. L’intérêt écologique des consommateurs poussent les entreprises à revoir leurs formules pour coller au plus près de la demande de leurs clients, devenus aujourd’hui des « consom’acteurs ». Si cette démarche a été initiée par la mise en place du Protocole de Nagoya, la demande de transparence et de naturalité a été largement amplifiée par la crise de la Covid-19 que nous avons connu au cours de l’année 2020. Cette pandémie mondiale a entraînée de nombreuses fermetures de frontières, une augmentation des coûts de transport, un confinement généralisé à l’ensemble du monde qui a stoppé ou ralenti la majorité des productions de matières premières, etc…

Ces perturbations inédites des chaînes d’approvisionnement classiques des ingrédients cosmétiques naturels, généralement exportés depuis des pays lointains, ont fait réfléchir les consommateurs et les industriels sur leurs modes de consommation. Si les consommateurs se sont tournés vers des producteurs locaux pour leur alimentation, les industriels en ont fait de même, et ont commencé de plus en plus à réfléchir à des systèmes d’approvisionnement régionaux, voir locaux. Ils se sont donc tournés vers des ingrédients de second choix, c’est-à-dire des ingrédients (fruits, légumes, etc…) considérés comme non conforme pour l’industrie agroalimentaire, ou aux autres produits destinés à être jetés (épluchures, graines, feuilles, etc…).

Groupe Berkem redonne de la valeur aux matériaux initiaux en adoptant le surcyclage

Entreprise française spécialisée dans l’extraction végétale, Groupe Berkem travaille pour divers secteurs, comme l’agroalimentaire, la cosmétique ou la nutraceutique. Depuis les années 70, les co-produits de l’industrie viticole et de l’industrie du bois, que sont les pépins de raisin et les écorces de pin maritime, sont exploités par Berkem pour le développement de certains de ces extraits. De ces deux co-produits sont extraits des molécules cibles, les polyphénols purifiés, ce qui prouve l’intérêt majeur d’exploiter ces produits considérés comme des déchets par certaines industries.

À partir des années 2000, Groupe Berkem a commencé à développer des gammes cosmétiques, privilégiant les co-produits comme matières premières, majoritairement issus de l’industrie agroalimentaire. C’est ainsi que plusieurs extraits ont été mis au point, considérés comme des ingrédients actifs pour les cosmétiques. Parmi ces extraits, nous pouvons citer Ko’zen, issu de feuilles de cognassier, Sun’chronize, extrait de fleurs de crocus qui sont issues de la culture du safran, Myrti’lla, issu de feuilles de myrtillier, ou encore, Urban’hair, extrait de feuilles de framboisier, qui présente notamment des propriétés anti-pollution. Tous ces extraits ont été objectivés, présentent de nombreuses propriétés et proviennent d’un sourcing contrôlé.

En développant des extraits issus de produits devenus inutiles à d’autres industries, Groupe Berkem réduit sa consommation de ressources naturelles et s’insère dans une économie circulaire, écologique et éthique.

Une demande ?

Nous contacter